Grégoire CLOUZEAU

Je suis photographe auteur et artiste. Si j'ai longtemps  travaillĂ© avec la presse spĂ©cialisĂ©e montagne et escalade comme correspondant local, j'ai choisi de gagner ma vie autrement que comme Photographe. Je ne fais donc pas les mariage et autres photographies d'Ă©vènements familiaux. Ce choix me donne une plus grande libertĂ© pour crĂ©er et vendre mes images.

Je profite de l'occasion d'une interview de Fabrice Micholau lors du Festival photographique Phémina en 2018 pour faire une petite présentation de mes travaux actuels et de ma passion pour l'image. Je la complète donc de ce mini CV photographique.
  




Biographie : 

J’avais Ă  peine 2 ans quand j’ai effectuĂ© mes premières sortie dans le sable bellifontain ! Au milieu des annĂ©es 80, je dĂ©couvre l’escalade et c'est donc tout naturellement vers Bleau et ses Ă©tranges blocs que je me tourne. Rapidement je participe Ă  l’ouverture de nouveaux passages, Ă  l’entretien des circuits d'escalade balisĂ©s, puis Ă  la sauvegarde de ce site naturel unique et exceptionnel.

Dès 1992, plusieurs projets Ă©ditoriaux me conduisent vers la photographie d’illustration et le reportage. En 1994, je publie mes premiers articles dans les magazines d’escalade avant d'Ăªtre recrutĂ© pour la rĂ©daction et l'illustration de divers ouvrages techniques dont la première Ă©dition du Guide vert Autour de Paris publiĂ© par l’IGN.

C'est donc d'avantage pour mes photo-reportages et mes images d'illustration dans le domaine des sports de pleine nature (escalade, randonnĂ©e, tourisme) que je suis connu, notamment sur Fontainebleau. Après avoir Ă©tĂ© le correspondant local de presse (CLP) de 1994 Ă  2015 de divers magazines notamment Vertical (ex GlĂ©nat) oĂ¹ j'avais une chronique sur l'escalade Ă  Bleau, puis Grimper (NivĂ©ales) mais aussi AlpiRando, ou EscaladeMag,...) j'ai dĂ©cidĂ© d'Ă©crire plus librement sur  le massif forestier de Fontainebleau en fondant, en 2009, le portail d'information de la Tribune Libre de Bleau et Compagnie (http://www.tl2b.com/), un mĂ©dia libre, gratuit et quasi sans publicitĂ© ! 

Jusqu'en 2002 j'ai travaillĂ© quasi exclusivement en diapo ! Du coup, j’ai accumulĂ© quelques milliers d’images en boĂ®tes… Aujourd'hui, après ma conversion au numĂ©rique, les poussiĂ©reuses boĂ®tes de nĂ©gatifs cèdent leur place aux disques durs. 

Plus de 45 ans après mes premières visites Ă  Fontainebleau, cette forĂªt tient toujours une part majoritaire dans mes activitĂ©s artistiques et bĂ©nĂ©voles, comme dans ma vie personnelle. Et si aujourd’hui mes autres activitĂ©s professionnelles (cadre logistique) me tiennent un peu plus Ă©loignĂ© des rochers, je ne manque jamais une occasion d’y sortir l’appareil.

L'avantage du numĂ©rique, c'est que prendre une image n'a jamais Ă©tĂ© aussi facile et Ă©conomique. Du coup, c'est avec passion que je me suis remis Ă  la photographie de rue mais aussi aux crĂ©ations plus artistiques. Et puis, depuis une dizaine d'annĂ©es, les smartphones se transforment en photophone. 

En septembre 2014, après quelques expérimentations pas toujours heureuses, je me lance un défis photographique : publier chaque jour une image originale et nouvelle prise au cours de mes trajets de banlieusard vers mon boulot parisien. Un challenge 365 qui dure toujours et qui a donné naissance à de nombreuses séries thématiques et expositions.

Après une exposition dans le magasin parisien LE  PRINTEMPS, c'est Ă  Nemours lors de la deuxième Ă©dition du festival photo PhĂ©mina que j'ai prĂ©sentĂ© mes premières images de ma sĂ©rie RĂ©flexions fĂ©minines.
Quant Ă  mes images bellifontaines, je les expose  chaque annĂ©e depuis 2018 lors de l'exposition Photo-Bleau que nous organisons avec un collectif d'artiste locaux. Après l'HĂ´tel de l'Aigle Noir, c'est dans la superbe salle du ThĂ©Ă¢tre Municipal de Fontainebleau que nous nous retrouvons.

Merci à Fabrice Micholau pour cet entretien lors de l'exposition au festival photo Phémina 2018






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