[ALBUM] Le grand escalier flottant du Printemps Haussmann, Paris 9ème


Il y a deux ans, je vous proposais une visite photographique privée de quelques coins secrets du Printemps Haussmann et parmi ceux-ci, le grand escalier. Après 40 ans de fermeture et 7 mois de restauration, le Printemps Haussmann réouvre au public cette œuvre d’art  du patrimoine français de style art déco et cela méritait bien une petite séance photographique !







Signé Georges Wybo l’un des architectes de la reconstruction Printemps après l'incendie de 1921, la particularité de cet escalier de 156 marches réside dans l'absence de points d'appui visibles. C'est pour cette raison que l'on parle d'escalier "flottant". Situé dans une des rotondes qui encadrent les coins du grand magasin, le premier grand escalier rénové se situe dans le bâtiment de la mode femme à l'angle de la rue Caumartin et du boulevard Haussmann. Une fois passé l'entrée de la rotonde, l'escalier démarre par une volée de marches qui se dédouble ensuite  pour déboucher sur de lumineux paliers où se trouvait des vitrines. Les rembardes en fer forgé accentuent les courbes et se reflètent dans de grands miroirs qui accentuent cette impression de légèreté. On se plait à monter les 28 mètres et pour le photographe, les angles de reflets offrent des possibilités infinies. Nul doute que ce sera rapidement l'un des escaliers parisiens les plus instagrammés. Qui plus est l'ascension débouche sur l'une des plus belles vues de Paris !







Ce projet de restauration est nouvelle occasion de mettre en avant le savoir faire français dans la restauration d’un ensemble décoratif unique parmi les grands magasins parisiens. Les artisans des métiers d’art ont été mobilisés pour rénover les boiseries, les cadres muraux, les ferronneries en fer forgé de la balustrade, les appliques lumineuses ainsi que les portes d’accès aux étages. L’escalier a été habillé d’un tapis à motifs à chevrons vert et bleu, couleurs historiques du Printemps, en remplacement du rouge théâtrale.

Cet escalier allie donc tradition et modernité et démontre une fois de plus l’engagement du Printemps à se réinventer tout en préservant son héritage patrimonial unique.




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