Le plein d'images dans les Calanques de Marseilles


Parmi les nombreux spots français à visiter tant pour les loisirs sportifs de pleine  nature que la photographie, les Calanques de Marseille se classent certainement dans mon top 5 !

Vu la météo très favorable de ce mois de Mai 2013, c'était une explosion de couleurs tant sur les sentiers qu'en bord de mer. Des fleurs à gogos, des coucher de soleil à tomber, des falaises exceptionnelles... bref un vrai paradis pour photographe !

Me voici donc à la tête de plusieurs centaines d'images à trier.


Au total, j'ai fait plus de 200 images en noir et blanc sur ce séjour (et je ne vous parle même pas de la couleur !) Les Calanques, ce n'est pas seulement Sormiou, et Cie. Je vous invite à visiter un lieu qui marque le début ou la fin des Calanques : le Cap Croisette...

Le cap Croisette est le cap situé au sud de la ville de Marseille, en face de l'île Maïre. Il est dominé par le massif du Marseilleveyre (430 m). Vers le Nord, le massif de Marseilleveyre et ses nombreuses falaises chères aux grimpeurs dominent le paysage de l'Anse de la Maronaise et du village des Goudes. À l'Ouest du hameau des Goudes et à l'écart des sentiers de randonnée, l'aller et retour du Cap Croisette offre une courte promenade vers un petit port bien sympathique, sorte de bout du monde qui offre des vues saisissantes. La végétation est quasi absente sur ces blocs rocheux abrupts.  Ces paysages faits de mer turquoise et de rocs d'un beige caractéristique associés à une luminosité très blanche se prêtent parfaitement à la pratique photographique et offre en fin de journée des couleurs extraordinaire (voir l'article couleur)...
Hélas, c'est par un sentier taillé et cimentés sur  la crête rocheuse, sous les fils électriques et téléphoniques, que l'on gagne ce petit paradis, conquit par quelques cabanons, un restaurant et la base de plongée de l'UCPA. Bref, ici, c'est quand même un peu dénaturé ! Heureusement, l'île Maire s'impose vite dans le paysage.

Maïre (prononcer ˈmɑːjr) mesure moins d'un kilomètre d'Est en Ouest et de 500 mètres du Nord au Sud et culmine néanmoins à 138 mètres d'altitude. Elle est totalement inhabitée, et, à part les gabians, la vie animale y est réduite à sa plus simple expression : des oiseaux qui piaillent jour et nuit ! On peut y voir les restes d'une construction datant de l'époque où les ressources minérales de l'île étaient exploitées. Tout autour de l'île, des observatoires (en ruine) rappellent l'importance stratégique de la position de l'île, au Sud de la baie de Marseille et à l'Est du Golfe du Lion.
Plus au large, un ilôt muni d'un phare, guide les navire. C'est l'île Tiboulen derrière laquelle se couche le soleil.

L'île Maïre n'est séparée du continent que par une étroite passe d'environ 80 mètres (Passage des Croisettes), dont le franchissement par les barques de pêcheurs ou de plaisanciers est délicat en raison de courants importants et de vagues mauvaises en cas de vent. Bien entendu, depuis le passage en Parc National, l'accès à cette île comme le reste de l'archipel est interdit. Au loin vous pourrez distinguer les autres îles du Frioul et notamment les îles de Jarre depuis les différents points de vue.

Au large du Massif des Calanques, s'étend en effet l’archipel de Riou, unique archipel inhabité du littoral continental français. D’une superficie totale de 162 ha, ce site, très minéral, culmine à 191 mètres et compte près de 25 kilomètres de côte découpée en une multitude de criques.
Ancien terrain militaire, ces îles rangées en file indienne (Maïre, Jarre, Jarron, Plane, Riou)  accompagnées de quelques îlots sont devenues, en 1992, propriété du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres. La gestion est alors confiée au Conservatoire-Études des Ecosystèmes de Provence/Alpes du Sud (CEEP)avec pour objectif la conservation du patrimoine naturel exceptionnel de ce site. En août 2003, son classement en Réserve Naturelle Nationale ( décret ministériel du 22 08 2003 ) permet un renforcement de la protection juridique du site avec une réglementation adaptée. Ce classement constitue une reconnaissance nationale de la valeur du patrimoine naturel des îles de Marseille.
En voici juste une où deux pour vous donner un aperçu.

 
 
 
 

 
 
Coté flore, les Calanques possèdent, avec plus de neuf cents espèces, l'une des plus importantes diversités floristiques de France. Cela est notamment dû au climat chaud et sec qui a nécessité de nombreuses adaptations.  On trouve ainsi de nombreuses espèces très spécialisées et très localisées ainsi que des plantes exotiques, parfois invasives.
Le printemps est donc une saison particulièrement intéressante car il permet de croiser une multitude de fleurs et les sentiers prennent des allures de palette de peintre.
Pour identifier les espèces j'utiliserai (quand j'aurai le temps) l'excellent "La flore et les sites des Calanques" (Ed. Cogito Technologies) de Philippes Hiely et Robert Giraud et quelques sites internet comme http://florecalanque.free.fr





0 Commentaires